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  • Démission du sélectionneur du Mali Alain Giresse

    Démission du sélectionneur du Mali Alain Giresse

    Le Français Alain Giresse, visiblement inquiet pour sa “propre sécurité” après l’élimination virtuelle du Mali des qualifications du Mondial-2018, a démissionné de son poste de sélectionneur, a annoncé jeudi sa fédération (Femafoot).

    “Effectivement, Giresse nous a présenté sa démission mercredi, a expliqué Boubacar Baba Diarra, le président de la Femafoot. Il dit ne plus pouvoir psychologiquement et mentalement diriger l’équipe. De plus, il dit agir ainsi pour sa propre sécurité.”

    “Cela devenait trop difficile”, a expliqué à VOA Afrique l’ancien milieu de l’équipe de France championne d’Europe en 1984. “Il souhaitait vraiment mettre fin à son contrat”.

    “J’ai donc donné mon accord”, raconte Boubacar Baba Diarra, “il a appuyé cette démarche avec une lettre officielle de démission”.

    Selon le président, il a demandé “deux jours de congés” afin de voyager en France pour “décompresser”, avant de revenir à Bamako “pour dire officiellement au revoir au monde du football”.

    “Nous sommes en train de réfléchir à son remplacement”, souligne-t-il, pensant au match du 6 octobre contre la Côte d’Ivoire.

    “Nous n’avons que trois semaines avant le prochain match, mais nous ne pouvons pas faire un choix dans la précipitation, donc nous allons opté pour une solution provisoire avant de bien réfléchir pour faire le bon choix”, a-t-il conclu.

    La direction technique nationale devrait assurer l’intérim à la tête des “Aigles” en attendant le recrutement d’un nouveau sélectionneur.

    Fragilisé par la pression populaire à la suite d’un mauvais enchaînement de résultats, le technicien de 65 ans a donc jeté l’éponge à trois mois de la fin d’un contrat qui expire le 30 novembre 2017.

    Après une décevante CAN 2017 au Gabon, avec une sortie dès le premier tour, ses “Aigles” occupent la dernière place du groupe C de qualifications au Mondial 2018.

    A cinq longueurs du leader du groupe C, la Côte d’Ivoire, le Mali n’a plus que d’infimes chances de qualification à deux journées de la fin.

    La lourde défaite 6-0 du Mali le 2 septembre au Maroc puis le nul 0-0 mardi au retour lors de la 4e journée des qualifications au Mondial ont “pesé” dans la décision du technicien français, selon la fédération.

    Habitué à l’Afrique, Giresse a dirigé le Mali à deux reprises de 2010 à 2012 puis de 2015 à 2017. Il a également été sélectionneur du Gabon (2006-2010) et du Sénégal (2013-2015).

    VOA Afrique

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  • Le Sénégal expulse Kémi Séba

    Par RFI Publié le 06-09-2017 Modifié le 06-09-2017 à 23:23

    Le polémiste franco-béninois Kémi Séba a été expulsé mercredi du Sénégal. Militant pour la suppression du franc CFA, il avait brûlé en août un billet de 5000 francs. Jugé dans cette affaire, il avait été relaxé. L'Etat sénégalais a donc pris la décision de l'expulser. Une décision qui a provoqué une mobilisation de la société civile à l'aéroport de Dakar.

    L'expulsion de Kémi Séba, Gilles Capo Chichi à l'état-civil, est sans doute la dernière décision du gouvernement Dionne. Puisque l'arrêté a été signé juste avant la démission du Premier ministre mardi. L'Etat estime que la présence de l'activiste constitue une menace grave à l'ordre public. Pour son bras droit, Héry Djéhuty , il n'en est rien.  Si vous appelez ça un trouble à l'ordre public, oui, nous on considère que cet ordre public n'est pas garant de l'égalité et du bien-être des Africains ».

    L'avocat de Kémi Séba a bien tenté un ultime recours pour stopper l'expulsion en vain. Maître Khourreisy Ba a vu son client à l'aéroport, un client serein estime-t-il. Une notification de mesure d'expulsion avec effet immédiat, imaginez un peu sa surprise, mais c'est un combattant, un homme à la peau dure, et donc il prend ça du bon côté ».

    Présent à l'aéroport et interpellé deux heures par les forces de l'ordre, le porte-parole du mouvement Yen A Marre Thiat a vertement critiqué l'état du Sénégal. Un pays où il y a même pas de gouvernement, comment est-ce qu'il peut y avoir un arrêté ministériel ? Faut être sérieux, si nous laissons faire ce sera la honte pour tout le Sénégal ». Malgré cette expulsion, les sympathisants de Kémi Séba ont annoncé poursuivre leurs mobilisations contre le franc CFA.

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  • Polémique sur le franc cfa: Macron tacle les présidents africains de la zone franc

    La polémique sur le franc “CFA” prend de l’ampleur dans beaucoup de pays africains avec la naissance des organisations “anti franc cfa” qui invitent les gouvernants africains à créer la monnaie africaine. Certains chefs d’état africains en l’occurrence le président tchadien Idriss Déby Itno qui invite ses pairs à sortir de la domination du “FRANC CFA”. Face à tout ce vacarme sur le franc cfa, le nouveau président français, le président Emmanuel Macron invite les chefs d’état des pays concernés par la polémique à prendre leur responsabilité. Dans un langage direct, le président français invite ses homologues africains à s’assumer.

    “…Si on se sent pas heureux dans la zone franc, on la quitte et on crée sa propre monnaie comme l’on fait la Mauritanie et le Madagascar…” a-t-il rappelé au président tchadien et à ceux qui comme lui pensent que le franc cfa est le mal qui ronge l’Afrique.

    Pour le jeune président français, les polémiques inutiles ne changeront pas la situation. Au delà de la polémique pense -t-il, il faut poser des actes. Pour ce faire, il indique le chemin possible à suivre. C’est pourquoi il lance à leur endroit: “…Si on y reste (dans la zone franc-NDLR), il faut arrêter les déclarations démagogiques, faisant du franc cfa le bouc émissaire de vos échecs  politiques et économiques, et de la France la source de vos problèmes” lance-t-il à l’endroit des “monarques africains”. Un défi visiblement lancé aux chefs d’état africains anti franc cfa qui doivent maintenant prouver de quoi ils sont capables en dehors des manœuvres pour se maintenir au pouvoir.

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  • Emmanuel Macron et Alassane Ouattara plaident la cause du franc CFA

    Par RFI Publié le 01-09-2017 Modifié le 01-09-2017 à 00:17

    La polémique sur le franc CFA de ces derniers jours s'est invitée à la table d'Emmanuel Macron et d'Alassane Ouattara. Les deux chefs d'Etat ont déjeuné ensemble ce jeudi 31 août à l'Elysée. Un entretien à l'issue duquel les deux présidents ont souhaité réaffirmer leur attachement à la zone franc.

    En pleine polémique sur le franc CFA, la monnaie commune bénéficie d'un soutien de poids en la personne d'Alassane Ouattara. Aux côtés de son homologue français, le président ivoirien a plaidé la cause de la zone franc.  Nous couvrons quand même les trois quarts de nos émissions monétaires et la banque centrale a plus de cinq mois d’importations, donc en devises il n’y a pas d’inquiétude, a-t-il souligné. La monnaie commune que nous avons est une monnaie qui rend service au peuple africain, qui est une monnaie appréciée. »

    → A (RE)LIRE : Comprendre le franc CFA en quatre questions

    Une monnaie appréciée, mais qu'il faudrait aussi moderniser, estime de son côté Emmanuel Macron. « Aujourd’hui, la zone franc offre une stabilité monétaire, mais qui n’est pas sans certains défis, admet-il. Il y a des tensions politiques chez certains. Nous partageons, je crois, une vision commune sur l’intérêt de la zone. Mais je crois qu’il faut la moderniser, ouvrir une nouvelle voie avec beaucoup de pragmatisme, et je crois que c’est ce sur quoi nous souhaitons nous engager ensemble.  Une zone franc plus moderne et plus grande aussi. C'est en tout cas ce que souhaite Alassane Ouattara. Ce jeudi, le président ivoirien a exprimé sa volonté d'élargir la zone monétaire à toute la Cédéao.

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  • Togo: le parti au pouvoir dans la rue après les manifestations de l'opposition

    Par RFI Publié le 30-08-2017 Modifié le 30-08-2017 à 01:13

    Les partisans du parti au pouvoir, l’Union pour la République au pouvoir (Unir), étaient dans les rues de Lomé mardi 29 août pour défendre la paix et les institutions. Une marche organisée en réponse aux manifestations de l'opposition du 19 août qui ont coûté la vie à deux personnes. Plusieurs milliers de sympathisants ont manifesté leur soutien au président Faure Gnassingbé.

    Selon l’Unir, le parti au pouvoir, il s’agissait d’une marche citoyenne et républicaine pour dénoncer les discours outrageants, les appels à la haine, à l'intolérance et à la révolte qui se multiplient depuis les manifestations auxquelles a appelé le Parti national panafricain, le 19 août dernier. Ce parti d'opposition entendait réclamer notamment un changement de Constitution. Le gouvernement les accusant d'avoir bravé l'interdiction de manifester, les marches avaient été violemment réprimées.  Et pour l'occasion, la foule a répondu. Sur les pancartes qu'exhibaient les marcheurs, on pouvait lire : « Oui à l'unité et à la cohésion nationale », « Non au repli identitaire », « Oui aux réformes dans la paix et le dialogue ».

    La foule au milieu de laquelle il y avait Komi Sélom Klassou, le Premier ministre, Dama Dramani, le président de l'Assemblée nationale et les cadres du parti, s'est ébranlée du rond-point de Tokoin Trésor, a traversé la ville jusqu'à la plage devant l'ancien palais de la présidence. C'est là que Forence Kouigan, coordinatrice de la plate-forme des femmes Unir, a lu la déclaration liminaire dans laquelle l'Union pour la république affirme que d'importants efforts ont été consentis depuis 2007 pour les réformes générales et exhorte les acteurs politiques à agir de manière responsable pour favoriser la mise en place des autres réformes institutionnelles et constitutionnelles.

    « Au regard des derniers événements, nous tenons à réaffirmer les valeurs de dialogue, de fraternité, de solidarité, de paix, d'union et de cohésion, qui constituent les fondements de notre parti, et que nous nous évertuons à promouvoir au sein de la société togolaise », a-t-elle déclaré. Pour Foli-Bazi Katari, deuxième vice-président du parti, c'est un grand jour. Remerciant les militants, Georges Kwawu Aïdam, le premier vice-président déclare : « A partir d'aujourd'hui, nous serons plus actifs pour défendre nos valeurs ». Avant de lancer cet avertissement : « Quand le tigre dort, il n'est pas mort. »

    Chronologie et chiffres clés
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