Tempo Afric TV
Welcome
Login / Register

Latest Articles


  • Sénégal: dernières heures pour convaincre les électeurs avant le vote de dimanche

    Par RFI Publié le 28-07-2017 Modifié le 28-07-2017 à 17:41

    C’est bientôt la fin de trois semaines de campagne au Sénégal. Trois semaines de débats, de meetings, de caravanes qui seront terminées ce vendredi soir à minuit. Toutes les activités politiques seront alors interdites avant le vote de dimanche. Il ne reste donc plus que quelques heures pour convaincre les électeurs.

    Les meetings vont se terminer ce vendredi soir à minuit. « Chaque minute est importante », expliquent les cadors de la politique sénégalaise qui sont tous actuellement à Dakar, notamment le Premier ministre Mahammed Dione, tête de liste pour la majorité, et l’ex-président Abdoulaye Wade qui se livrent depuis dix jours une véritable guerre des mots. « Macky Sall est un poltron », a par exemple déclaré le Gorgui, le vieux comme le surnomme les Sénégalais. « On ne débat pas avec un homme du passé », lui a rétorqué le chef du gouvernement. Autre personnalité de ces législatives, Khalifa Sall, en prison depuis le 7 mars, soupçonné de détournements de deniers publics. Le maire de Dakar a envoyé, jeudi soir depuis sa cellule, une dernière lettre aux Sénégalais. Une lettre dans laquelle il attaque Macky Sall qui n’est jamais cité, mais remplacé par un « il ». « Il pensait me condamner », « il a tout tenté pour m’empêcher de faire campagne », « j’ai trouvé, grâce à vous, l’énergie pour triompher », écrit Khalifa Sall qui se dit aussi certain de ne pas pouvoir voter ce dimanche.

    Campagne sous tension

    Un premier constat avec la fin de cette campagne sous tension. Pendant trois semaines, il n’a pas été beaucoup question de programme. Et pourtant, le président Macky Sall le voulait, car il estime qu’il a un bilan à défendre, que par exemple, grâce à son action, les Sénégalais ont oublié les coupures d’eau ou d’électricité, mais au final, les importants problèmes d’organisation ont été au cœur de ses législatives. Macky Sall a voulu réformer le fichier électoral l’an dernier. Problème, plus de 6,2 millions de personnes ont demandé leurs nouvelles cartes d’identité qui permet de voter ce dimanche. Plus de 700 000 cartes ne seront pas fabriquées à temps et une autre partie ne sera pas distribuée. Le chef de l’Etat a donc obtenu l’aval du Conseil constitutionnel pour voter avec les anciennes cartes d’identité, de vote et les passeports.

    Une décision critiquée par l’opposition qui accuse, sans preuve, le pouvoir de vouloir truquer le scrutin législatif, mais qui ne souhaite néanmoins pas de report. Cette dernière journée de campagne électorale s’annonce donc comme les précédentes, très tendue.

    Chronologie et chiffres clés
    Read more »
  • Amadou Bâ : "La justice était tenue d'arrêter Khalifa Sall"

    Au Sénégal, cinq ans après son élection, le président Macky Sall va enfin connaître le jugement de ses compatriotes sur sa gestion du pouvoir. Ce sera dimanche prochain, à l'occasion des législatives à un seul tour : il affrontera alors les coalitions menées par l'ex-président Abdoulaye Wade et par le maire de Dakar, Khalifa Sall.

    Pour cette bataille, le chef de l'État s'appuie notamment sur son ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Ba, qui conduit sa liste dans le département de Dakar. En duplex de la capitale sénégalaise, le "grand argentier" Amadou Ba répond aux questions de RFI.

    RFI : Voilà cinq ans que vous êtes aux affaires. Est-ce que vous ne craignez pas l'usure du pouvoir dans la perspective des législatives de ce dimanche ?

    Amadou Ba : Pas du tout. On ne craint pas l'usure du pouvoir, d'autant plus que le bilan du président Macky Sall est un bilan extrêmement important et le travail doit se poursuivre. Aujourd'hui, la situation est nettement meilleure, avec une croissance moyenne de 6,7% et nous projetons d'ailleurs 6,8% pour l'année 2018. Donc je pense que beaucoup de choses ont été faites avec la mise en œuvre du plan Sénégal Emergent.

    Pour beaucoup, la vague migratoire de nombreux Sénégalais vers l'Europe c'est la preuve que vous n'avez pas résolu le principal problème qui est l'emploi des jeunes.

    Je pense qu'il y a des efforts à faire. Nous avons déjà fait beaucoup d'efforts, mais lorsque le président Macky Sall est arrivé en 2012, la croissance était à 1,7 %, inférieure aux croix démographiques, je le rappelle. Et nous avons créé beaucoup d'emplois, mais pas assez. Je pense qu'aujourd'hui – avec le plan Sénégal Emergent, une croissance qui est à 6,7 % sur deux années successives, un déficit budgétaire qui baisse, un endettement qui est maîtrisé – le Sénégal est sur une bonne trajectoire. Maintenant, avec les réformes qui sont en cours, qui devront permettre d'avoir plus tard une zone économique spéciale, je pense qu'on peut espérer de créer des milliers, voire des millions d'emplois pour les jeunes Sénégalais.

    Face à vous, il y a notamment la liste conduite par l'ancien président, Abdoulaye Wade, et au vu de l'affluence à ses meetings est-ce que vous ne craignez pas qu'il réussisse à prendre sa revanche sur 2012 ?

    Je ne le crains pas. Je ne crains vraiment pas qu'on puisse parler de revanche. D'abord, les Sénégalais n'ont pas l'intention de faire marche arrière. Maintenant, il fait beaucoup d'animation et c'est bien. C'est ça le charme de la démocratie au Sénégal. Mais je ne pense pas que les Sénégalais puissent revenir sur ce qu'ils avaient vomi cinq ans plus tôt. Je ne le pense pas.

    Oui, mais ce n'est pas n'importe qui. Il a quand même gagné deux présidentielles. Il est encore capable de gagner une élection nationale, non ?

    Mais là, je peux vous dire que de 2012 à nos jours, c'est plus de 6 000 milliards que la communauté internationale a mis à la disposition du Sénégal. Et maître Wade, en douze ans c'est 3 700 milliards à peu près. Vous voyez un peu la différence. Et ces 6 000 milliards sont disponibles. Et je pense que la croissance devrait se poursuivre. Je pense qu'il faut que le président Macky Sall ait la majorité et que le pays puisse continuer de croître. Je pense que c'est ce qui donnera des emplois et non des slogans.

    Face à vous, il y a aussi la liste conduite par le maire de Dakar, Khalifa Sall, qui est actuellement en prison. Khalifa Sall a gagné toutes les élections à Dakar depuis 2009. Est-ce qu'il ne risque pas de gagner encore dimanche prochain dans la capitale ?

    Je ne le pense pas. A Dakar, aujourd'hui, il faut que tout le monde fasse le bilan. Il est là depuis 2009. Concrètement, qu'est-ce qui a été fait pour la ville de Dakar ? Je pense que Khalifa Sall a préféré aller sur la liste nationale. Moi, je me concentre sur la liste départementale pour voir avec le président Macky Sall quelles sont les réponses concrètes que nous allons apporter aux populations de Dakar par rapport à l'assainissement, à l'hydraulique, aux questions d'emploi que vous avez soulevées tout à l'heure, par rapport à toutes ces questions. Et justement, sur l'eau, nous avons des problèmes à Dakar, mais au moment où je vous parle la communauté internationale a mis à notre disposition plus de 400 milliards qui sont disponibles. Les conventions ont été signées et ça devrait permettre de régler les problèmes d'eau jusqu'à l'horizon 2035.

    Depuis 2009, Khalifa Sall est très populaire à Dakar. Est-ce qu'il n'est pas encore plus depuis qu'il est en prison et qu'il passe pour beaucoup comme un martyr ?

    Alors là, je pense que Khalifa Sall a un problème avec la justice. Il a fauté, donc aujourd'hui le dossier est entre les mains de la justice. Maintenant, est-ce qu'il est populaire ? Je ne sais pas. Je pense qu'il doit se défendre. Il a aujourd'hui quelques difficultés avec la justice qui malheureusement est obligée de le retenir sous les liens de la détention, mais ça s'arrête là.

    Vous dites : "malheureusement, il est détenu". Voulez-vous dire que vous auriez préféré qu'il ne soit pas en prison ?

    Personnellement, non, je ne souhaite à personne d'aller en prison. J'aurais préféré que Khalifa Sall soit avec moi sur le terrain. Et j'aurais même préféré que Khalifa Sall soit tête de liste de Dakar et non tête de liste nationale, pour que l'on puisse bien discuter du programme et tout.

    Quand vous dites "malheureusement", voulez-vous dire que la justice a eu la main un peu trop lourde ?

    Non, la justice était tenue de l'arrêter, malheureusement. Quand on est accusé de détournement de deniers publics, le juge n'a pas d'autre choix. C'est ce que dit la loi.

    Vous dites que Khalifa Sall en prison, c'est une affaire de justice. Mais à l'origine, il y a eu un rapport de l'inspection générale d'Etat. Et ce rapport, le chef d'Etat Macky Sall avait le pouvoir discrétionnaire soit de le transmettre au procureur, soit de le mettre au fond d'un tiroir.

    Je ne pense pas que ce soit une bonne chose que de mettre un rapport, quel qu'il soit au fond d'un tiroir. Le président Macky Sall est connu pour son attachement à la bonne gouvernance. Donc il a reçu un rapport et le rapport a été approuvé en l'état. Il n'a ni commenté ni ajouté ni réduit quoi que ce soit. Donc ce rapport ayant été approuvé en l'état, il s'est trouvé que pour le cas spécifique de Khalifa Sall et d'un autre maire d'ailleurs, la justice devait être saisie. Ce qui a été fait.

    Oui, mais est-ce que tous les rapports de l'inspection sont transmis au procureur ?

    Ça, je ne saurais répondre à cette question, je ne suis pas destinataire des rapports.

    Vous êtes responsable de la bataille à Dakar et c'est une très belle bataille. Vous pouvez la gagner, vous pouvez aussi la perdre. En cas d'échec, est-ce que vous en assumerez les conséquences au niveau du gouvernement ?

    Je n'ai pas de problème par rapport à ça. Le président Macky Sall m'a fait confiance en me maintenant comme Directeur général des impôts et des domaines, m'a fait confiance en me nommant ministre de l'Economie et des finances, il m'a fait confiance en me demandant de partager avec lui son combat politique. Je crois à sa vision, donc je partagerai tout avec le président Macky Sall et je l'assume totalement. Donc je serai avec lui jusqu'au bout.

    Donc en cas de victoire, très bien. Mais en cas d'échec, vous assumerez ?

    En cas de victoire, c'est très bien, je ne pense même pas à l'échec. Mais dans tous les cas, quelle que soit la situation, il appartiendra au président de la République de prendre les décisions qui lui semblent les plus opportunes.

     

    Auteur: RFI - RFI

    Read more »
  • Assassinat manqué du webactiviste Madou Kanté alias Marechal : La Plateforme du ‘’non’’ indignée

    Bamako: Maréchal Madou victime d’une tentative d’assassinat

    Bamako: Maréchal Madou victime d’une tentative d’assassinat 

    Mardi 25 juillet aux environs de 1 h du matin, lorsque le jeune webactiviste Madou Kanté alias Maréchal se rendait chez lui à Boulkassoumbougou en Commune I, un homme  armé non-identifié lui a tiré à bout portant. Un acte crapuleux condamné par la Plateforme, “An tè A Banna : Touche pas à ma Constitution” qui invite le président de la République de prendre ses responsabilités.

    La sécurité des personnes influentes de la Plateforme “An tè A Banna : Touche pas à ma Constitution” est de plus en plus menacé. Malick Konaté, membre du mouvement “Trop, c’est trop”, Yéry Bocoum du mouvement “Ça suffit” et l’épouse du chef de file de l’opposition ont été les premières à être inquiétés. Mais c’est le mardi 25 juillet que le point culminant a été atteint avec l’agression du jeune activiste Madou Kanté alias Maréchal.

    Connu pour sa chronique “Madou Ka Journal”, Madou Kanté alias Maréchal Madou a fait l’objet d’une tentative d’assassinat. Il a été atteint par balles. Il revenait de son grin. “Pendant qu’il était dans un carrefour, il a été pris à partie par un tireur”, indique un témoin joint au téléphone par nos confrères de Maliweb.

    C’est une tentative d’assassinat, dénonce le 1er vice-président de la Plateforme, l’honorable Amadou Thiam. “Il a été visé à la partie supérieure. La balle s’est logée dans sa poitrine. Ce qui vient d’arriver est inquiétant et regrettable. Nous avons vu de façon progressive que la violence s’est invitée sur la scène politique. Le premier signal a été donné par l’agression des jeunes des mouvements ‘Ça suffit’ et ‘Trop, c’est trop’ devant l’ORTM par des milices, sous l’œil vigilant des forces de l’ordre. Le cas de l’épouse du chef de file de l’opposition en est aussi l’illustration. Certaines délégations de la Plateforme ont été empêchées d’accéder à certains endroits du pays. Mais où va-t-on ?”, s’interroge-t-il.

    Des situations qui naturellement créent un clivage. “Je crois qu’on a vu des assassinats politiques des années 1950. Ce temps est révolu. C’est le moment pour le gouvernement de prendre toute sa responsabilité pour mettre fin à ses violences. L’indignation est à un niveau assez élevé. Un meeting sera tenu et la mise en place d’un comité de crise. Y’a un risque d’escalade de la violence dans notre pays…”

    Le climat politique se détériore sérieusement, ajoute Tiébilé Dramé. “L’opinion a été témoigne de la surenchère verbale à laquelle les dirigeants du régime se livrent depuis quelques jours face à l’ampleur de résistance et d’opposition à la révision constitutionnelle et à la mobilisation générale. Les tenants du régime paniquent. Ils se livrent à des actes terroristes”, déplore M. Dramé.

    “On est dans un Etat de droit ? Je crois que le président de la République et son gouvernement sont les seuls responsables de cette situation. Le président qui a dit que ceux qui s’opposent à la révision constitutionnelle, n’aiment pas le Mali. Ce sont les ennemis de la paix et ce sont ses partisans qui parlent régulièrement de climat de haine et menacent. Nous sommes dans une situation dont la responsabilité incombe à ceux qui nous gouvernent. Le président est le garant de la paix et de la stabilité. Il ne peut pas laisser faire ça. Parce que des Maliens exercent leur droit démocratique. C’est une gravité extrême…”

    Bréhima Sogoba

     
    Read more »
  • "Les sujets étaient vendus à des prix variant entre 25 000 et 250 000"

    Le procureur de la République, qui a fait face à la presse ce lundi au siège du parquet, a abordé le drame de Demba Diop et l'affaire des fuites au bac.

    Sur le premier point, il a livré quelques détails de l'enquête. "Il est apparu que les sujets étaient échangés contre des sommes compris entre 25 000 et 250 000 francs Cfa, révèle Serigne Bassirou Guèye. Le recours aux réseaux sociaux notamment WhatsApp a favorisé la propagation rapide de la fraude."

    42 personnes arrêtées

    Le maitre des poursuites informe qu'au total, 42 individus ont été arrêtés et déférés au parquet. Parmi eux, détaille-t-il, 3 professeurs de lycée, 1 proviseur de lycée, 3 agents de l'Office du bac, 23 candidats au bac 2017 et 3 candidats qui ont réussi en 2016 par la fraude et d'autres personnes appartenant à des catégories professionnelles diverses.

    Les chefs d'accusations

    "Nous avons requis l'ouverture d'une information judiciaire contre les personnes sus visées, a ajouté  le procureur de la République. Ces 42 personnes seront poursuivies pour association de malfaiteurs, fraude aux examens, escroquerie, obtention frauduleuse d'avantages matériels entre autres. Le juge d'instruction du premier cabinet a été saisi de l'affaire."

    Auteur: Seneweb News - Seneweb.com

    Read more »
  • Révision constitutionnelle : Sit-in devant l’ORTM demain pour exiger un traitement équitable de l’information sur la chaîne publique

     

    « Trop c’est trop », « Ca suffit ! », deux mouvements de la société civile organisent,  demain mercredi 19 juillet 2017, un sit-in  devant l’ORTM pour exiger, dans le cadre de la révision constitutionnelle, un traitement équitable dans le traitement de l’information sur la chaîne publique. « Nous avons constaté depuis fort longtemps que notre chaîne nationale est devenue une chaîne de propagande gouvernementale. Ce n’est pas normal.

    L’ORTM est là pour le service public. C’est nos impôts et taxes qui permettent à l’ORTM de fonctionner. », explique Malick Konaté, membre du mouvement « Trop c’est Trop ». Selon lui, aujourd’hui, la prise de partie de la chaîne publique dirigée par Sidiky N’fa Konaté, est patente dans le processus de révision constitutionnelle en cours au Mali : « Chaque jour dans le JT, l’ORTM diffuse 3 à 4 reportages sur les campagnes du camp du OUI. Les activités du camp du NON sont superbement ignorées. Nous exigeons donc qu’elle soit équitable entre les deux camps».

    Read more »