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  • RDC: la candidature de Monsengwo à la présidentielle fait débat

    C’est le débat autour d'une éventuelle candidature du cardinal Monsengwo à la future présidentielle. L'archevêque de Kinshasa affirme qu'il n'est pas candidat. Déception donc chez ceux qui lui ont demandé de se mettre dans la course à la présidentielle.

    Joint par téléphone, le cardinal Monsengwo Laurent Pasinya n'y est pas allé par quatre chemins. « Je n'ai jamais posé ma candidature à la présidence de la République. Moi, j'ai autre chose à faire », a-t-il déclaré. Pour l'archevêque de Kinshasa, la réponse a été déjà donnée par le Comité laïc de coordination.

    Dans un communiqué, les animateurs de cette structure de l'église catholique avaient en effet assuré que « le cardinal  Monsengwo n'est pas candidat ni à la présidence de la République, ni au poste d'administrateur d'une éventuelle transition ».

    Quelques regroupements de nombreux citoyens congolais ont amorcé une démarche en direction du cardinal pour qu'il soit leur candidat à la prochaine présidentielle. Selon l'ancienne ministre Odette Babandoa, « le prélat correspond à l'image d'un homme intègre, bon gestionnaire pour diriger le pays ».

    Mais l'entourage de l'ancien président de la Conférence nationale souveraine et du Haut conseil de la République-Parlement de transition pendant les années 1990 craint que l'initiative ne puisse être récupérée par des gens malveillants pour ternir l'image de l'intéressé. Le cardinal Monsengwo Laurent Pasinya et l'église catholique sont déjà la cible de certains médias de Kinshasa.

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  • Crise au Togo: la Cédéao propose une feuille de route

    Le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’est achevé ce mardi à Lomé. Outre les nombreux dossiers à l’ordre du jour, la crise togolaise était au menu et la conférence a donné une feuille de route.

    La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest recommande l’amélioration du cadre électoral pour permettre aux Togolais d’aller aux élections législatives, le 20 décembre prochain.

    La recomposition de la Cour constitutionnelle, la limitation à deux du mandat présidentiel, le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la République, la réalisation des réformes et le vote de la diaspora constituent les principales recommandations de cette feuille de route de la 53e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao.

    En somme, c’est la pilule drastique trouvée par l’organisation communautaire pour une sortie définitive et durable de cette crise togolaise qui dure depuis bientôt un an. Elle recommande par ailleurs l’adoption de ces réformes par voie parlementaire et invite toutes parties au strict respect de la Constitution.

    Les deux facilitateurs, Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de la Guinée, poursuivront leurs efforts aux côtés des Togolais pour une résolution rapide et durable de la crise. La commission de la Cédéao apportera son expertise technique pour l’organisation des prochaines élections.

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  • TOGO: La feuille de route de la CEDEAO pour le Togo

    L'on connait désormais le contenu de la fameuse feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise.

     

     
    Dans le document sanctionnant la fin des travaux, la conférence des chefs d'Etat encourage la poursuite du dialogue en vue des réformes consensuelles. L'instance sous-régionale demande au gouvernement d'améliorer le cadre électoral afin d'organiser les législatives en décembre 2018

    La recomposition de la Cours Constitutionnelle, la limitation du mandat présidentiel à 2, l’élection à 2 tours, la réalisation des réformes et le vote de la diaspora, sont entre autres recommandations formulées par la CEDEAO aux protagonistes de la crise togolaise.

    Voici le Fichier PDF du document de la CEDEAO portant résolution de la crise togolaise.
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  • Zimbabwe: scènes d'émeutes et trois morts après l'annonce contestée de la victoire du parti au pouvoir

    Au Zimbabwe, des scènes d'émeutes. Trois personnes sont mortes après l'annonce contestée de la victoire du parti au pouvoir. Plusieurs manifestations ont éclaté dans la capitale Hararé. L'armée a ouvert le feu sur les partisans de l'opposition qui dénoncent des fraudes.

    Les forces de l'ordre tirent à balle réelle. Les manifestants se dispersent.
    Ils reviendront. La répression s'abat sur ces sympathisants de l'opposition qui ont cru que leur parti, le MDC, pouvait cette fois l'emporter. "On participait à une manifestation pacifique. J'ai été battu par les soldats", témoigne ce manifestant blessé.

    Les esprits se sont échauffés quand, dans la matinée, les premiers résultats des élections de lundi sont tombés. Les partisans de l'opposition se massent alors devant le siège de la commission électorale.

    Selon elle, la ZANU PF, au pouvoir depuis près de 40 ans, obtient, cette année encore, la majorité absolue à la chambre basse du Parlement. Les résultats ne sont que partiels mais sur les 210 sièges à pourvoir, la parti de l'ancien Président Mugabe en aurait déjà gagné 110.

    Les manifestants de l'opposition ne veulent pas y croire. "On veut le changement. On ne veut plus la Zanu PF. Il faut qu'ils publient les vrais résultats", témoigne un homme.

    Les forces de l'ordre ont d'abord tenté de contenir la colère populaire par des tirs de gaz lacrymogènes et l'usage de canons à eau. Avant de passer à des méthodes plus violentes. Il y a eu des morts ce mercredi dans les rues d'Harare. Les blindés de l'armée étaient de sortie pour terroriser la population.

    "Les soldats sont entraînés pour tuer, à la guerre. On est vraiment en mesure de se demander ce que tout ca signifie. Sommes nous en guerre ? Les civils sont-ils les ennemis de l'Etat ? La perte de ces vies humaines est la pire expérience qu'on ait eu à vivre", indique le porte parole du parti d'opposition, le MDC, Nkululeko Sibanda.

    Le Président sortant, Emmerson mnangagwa, de son côté a déclaré tenir le MDC pour responsable de ces violences. Le candidat de la Zanu PF espère être conforté à son poste, après le vote de lundi. La commission électorale devait publier ce mercredi des résultats partiels pour la présidentielle. Elle ne l'a finalement pas fait.

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  • Ebola: la RDC "fait face à une nouvelle épidémie"

    La République démocratique du Congo fait "face à une nouvelle épidémie" de fièvre hémorragique Ebola, qui aurait déjà fait 20 mort dans l'est du pays, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, tout juste une semaine après avoir annoncé la fin de la précédente épidémie.

    La nouvelle épidémie menace la région de Béni, tandis que la précédente avait touché le nord-ouest du pays. "A ce stade, rien n'indique que ces deux épidémies, séparées de plus de 2.500 km, soient liées", a écrit dans un communiqué le ministre, le docteur Oly Ilunga Kalenga.

    "Ebola est une menace permanente en RDC", a réagi le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. "En travaillant en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et ses partenaires, nous combattrons cette crise comme nous l'avons fait la dernière fois".

    "Puisque nous sortons d'une autre épidémie d'Ebola nous avons maintenu le staff et l'équipement en place", a précisé Matshidiso Moeti, directeur régional de l'OMS pour l'Afrique.

    Déjà connue pour être le fief de nombreux groupes armés, la province du Nord-Kivu a notifié samedi "au ministère de la Santé 26 cas de fièvre avec des signes hémorragiques, dont 20 décès" dans un village près de Béni, a rappelé le ministre.

    "Six échantillons prélevés chez des patients hospitalisés sont arrivés à Kinshasa ce mardi 31 juillet et ont été analysés par l'Institut national de recherche biomédicale (INRB). Des six échantillons analysés, quatre se sont révélés positifs à la maladie à virus Ebola", a-t-il détaillé.

    "Une équipe de douze experts du ministère de la Santé arrivera à Béni ce jeudi 2 août", a poursuivi M. Ilunga.

    L'accent sera mis sur la sécurité "afin d'assurer la protection des prestataires de soins déployés et de la population", a-t-il précisé.

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