Kampala – Une militante ougandaise des droits humains aurait été soumise à des actes de torture alors qu’elle était détenue par un haut responsable militaire, selon des sources proches de sa famille et de son organisation.
La militante, dont l’identité reste confidentielle pour des raisons de sécurité, aurait été enlevée à son domicile à Kampala avant d’être transférée dans un lieu de détention non identifié. Des témoins affirment qu’elle montrait des blessures visibles et des signes de mauvais traitements physiques lors de sa dernière apparition.
Des organisations locales et internationales de défense des droits humains ont exprimé leur vive inquiétude et exigent sa libération immédiate ainsi qu’une enquête indépendante. Les autorités militaires n’ont pas encore commenté publiquement l’affaire.
Cette situation s’inscrit dans un climat de répression croissante contre les voix dissidentes en Ouganda, notamment les activistes, journalistes et opposants politiques.