Une concertation organisée par la junte au pouvoir au Mali et boycottée par l’opposition a recommandé mardi de nommer le général Assimi Goïta président dès cette année pour un mandat de cinq ans renouvelable. Elle préconise par ailleurs de « dissoudre tous les partis politiques » et d’en « durcir les conditions de création ».
Les craintes des partis d’opposition se sont donc confirmées. Mardi 29 avril, la concertation nationale a recommandé que le chef de la junte, Assimi Goïta, soit nommé sans élection « président de la République pour un mandat de cinq ans à partir de 2025, renouvelable », indique un document publié par la primature.
Comme l‘avaient dénoncé un grand nombre de formations politiques lors d’une conférence de presse la semaine dernière, le document préconise aussi la dissolution des partis. Il deviendrait également plus difficile d’en créer de nouveaux.