Soulagement dans la presse sénégalaise, Pape ALE NIANG enfin libre.

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Depuis plusieurs décennies, le métier du journaliste est très, très éprouvé. Au
Sénégal, a l’instar des psys africains francophones, la loi fondamentale
(constitution) en son article 8, garantie la liberté d’expression. Malgré ces
garanties, le malentendu entre ceux qui détiennent le pouvoir et les journalistes
demeurent toujours un différend. Cet antagonisme entre la relation des pouvoirs
et le journaliste est mondial. Les plus exposés, cependant sont les journalistes
d’investigations. Pape ALE NIANG, journaliste d’investigation, Directeur de Dar
matin, ne fait pas l’exception a cette règle. Il sera kidnappé par les hommes
encagoulés le 6 Novembre 2022 et ensuite mis en prison. Libéré et mis sous
contrôle judicaire, il fut arrêté a nouveau et le 10 Janvier 2022 libère après avoir
observé une lourde grève de faim. Il est encore sous contrôle judiciaire.
De quoi lui reproche-t-on ?
Le brillant journaliste d’investigation et patron du média privé Dakar Matin, connu pour
ses critiques envers le pouvoir du président Macky Sall, est en fin libre et mais « ce
n’est pas la fin de l’histoire ».Si Pape Alé Niang est libre, il reste poursuivi,
notamment pour « divulgation de documents militaires de nature à nuire à la
défense nationale » « diffusion de fausses nouvelles ».
Si Pape Ale NIANG est libre aujourd’hui, ce qu’il y a un engagement patriotique
pris par la corporation des journalistes, la société civile, les sénégalais et les
régulateurs sociaux (chefs religieux et coutumiers). Parmi eux , nous pouvons
citer :
 Coordination des associations de presse (CAP), qui regroupe des
organisations de la presse locale, a mobilisée plusieurs medias – combat
libération de Pape Ale Niang
 Sénégalais de la diaspora
 Certains chefs religieux
 La société civile sénégalaise
 Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits humains,
Mary Lawlor : « Je reçois des informations très inquiétantes sur la
détérioration de la santé du défenseur des droits humains et journaliste
Pape Alé Niang, détenu au Senegal et actuellement en grève de la faim. Je

demande sa libération immédiate et l’accès aux soins médicaux.», a-t-elle
écrit sur sa page tweeter.
Pape Ale NIANG est – il – véritablement libre ?
La question mérite bien d’etre posée par ce que la nature de sa libertel, ressemblerait a
ouvrir une large fenêtre sur un prisonnier afin qu’il respire alors qu’en réalité il est
toujours dedans.
Jetons un coup d’œil sur sa mise en contrôle judicaire. J’y trouve quatre points qui
nécessitent analyse :
 Emargement le 1 er Vendredi de chaque mois
 Remise de passeport dans une semaine.
 Interdiction de sortir du territoire national
 S’abstenir d’aborder de manière directe ou indirecte en public ou par tous les
moins de diffusion de la procédure encoure
Pour quoi je dis Pape n’est libre ?
Il est frappé d’interdiction d’utiliser ses outils les plus précieux du journaliste: sa voix
ou sa parole et sa plume. Certainement pourrait tenter de dire Pape peut
s’exprimer sur certains sujets d’investigation.
Qu’est ce qu’il y a grave dans ce dossier de Pape Ale NIAG contre l’Etat ?
En lui refusant de parler sur ce dossier, on l’empêche d’exercer son métier. Ainsi des
milliers de sénégalais sont privés de leur droit a l’information.
Pape sa sante est détériorant, depuis qu’il a obtenu la liberté provisoire, il n’est allé
chez lui. Il en soins intensif. A supposer qu’un médecin recommande qu’il soit soigné a
l’extérieur. Il faut encore des procédures pour lui permettre de sortir du Sénégal. Un
problème d’une délicatesse sans précèdent.
Je trouve tout cela comme une épée Damoclès sur sa tete. Je veux le programme
entamé par l’Etat pour faire taire ce brillant journaliste d’investigation n’est pas encore
clos.
Au delà, de Pape Ale NIANG, c’est la liberté d’expression qui est menacée. Or l’article 8 de la
constitution du Senegal garantie la liberté d’expression.
Le Sénégal figure à la 73 e place (sur 180) de l’édition 2022 du classement mondial de la
liberté de la presse établi par l’organisation de défense des journalistes Reporters sans