Le 3 mai 2025, Faure Gnassingbé a prêté serment en tant que président du Conseil des ministres du Togo, devenant ainsi le premier à occuper cette fonction créée par la nouvelle Constitution promulguée en mai 2024 . Cette réforme institutionnelle marque le passage du pays à un régime parlementaire dans le cadre de la Cinquième République,
Une réforme constitutionnelle majeure
La nouvelle Constitution transfère l’essentiel du pouvoir exécutif au président du Conseil des ministres, désormais chef du gouvernement, tandis que le président de la République assume un rôle principalement honorifique . Cette transition a été critiquée par l’opposition, qui y voit une manœuvre pour permettre à Faure Gnassingbé de conserver le pouvoir sans limitation de mandat .
Une transition politique controversée
Bien que la réforme soit présentée comme une avancée vers un régime parlementaire, elle suscite des inquiétudes quant à la concentration du pouvoir entre les mains de Faure Gnassingbé et à la pérennisation de son influence politique. Les critiques dénoncent un “coup d’État constitutionnel” visant à prolonger son règne, entamé en 2005 .
Cette évolution institutionnelle soulève des questions sur l’avenir de la démocratie au Togo et la séparation des pouvoirs dans le nouveau régime parlementaire.