Dakar, 17 jan (APS) – L’accident mortel survenu dans la région de Louga, une semaine
après un drame similaire à Kaffrine, est au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de
presse sénégalaise (APS).
‘’Le Sénégal à nouveau endeuillé’’ après une collision entre un car de voyageurs et un camion entre Louga et Saint-
Louis, selon Le Soleil. ‘’22 morts et 23 blessés enregistrés dont 7 dans un état grave. Les 7 blessés graves évacués
à Dakar par un hélicoptère affrété par le président de la République’’, indique la publication.
‘’L’accident a impliqué un car Ndiaga Ndiaye et un camion de transport de type Renault. Le car, communément
appelé Horaire, transportait 42 personnes et venait du village de Ndiock Fall (commune de Sakal). Le drame s’est
produit dans la nuit de dimanche à lundi à 5 h du matin, à hauteur de Sakal. Et le pire dans cet accident, c’est que les
victimes sont du même village, selon le maire de Ngueun Sarr.
En effet, les victimes de l’accident qui habitent Deungoul, dans l’arrondissement de Sakal revenaient d’une
cérémonie familiale au village de Thiambène’’, rapporte le journal Bës Bi soulignant que le chauffeur du minicar qui
voulait éviter un âne en divagation s’est ainsi retrouvé nez à nez avec le camion, souligne le journal.
‘’Après Sikilo, voilà Sakal’’, titre Sud Quotidien en faisant un parallèle avec un autre accident survenu une semaine
avant dans les faubourgs de Kaffrine, une localité du centre du Sénégal, située à quelque 250 kilomètres de Dakar,
la capitale. 42 morts et une centaine de blessés avaient été dénombrés.
Selon la publication du groupe Sud communication, le Premier ministre, Amadou Ba, et le ministre de l’Intérieur,
Antoine Felix Abdoulaye Diome, qui étaient sur les lieux de l’accident ‘’constatent les dégâts et rappellent à l’ordre’’.
‘’Les Sénégalais n’ont pas encore séché leurs larmes sur l’accident de Kaffrine qu’un nouvel accident très meurtrier
les invite encore à la méditation’’, ironise WalfQuotidien en relevant que ce n’est pas demain la veille que le flot de
critiques contre les autorités sur leur incapacité à faire respecter les règles de conduite, mais aussi la réglementation
sur l’état des véhicules, va s’arrêter’’..
‘’Après les 41 morts de Sikilo, 22 décès à Sakal’’, met en exergue Vox Populi, tandis que L’As déplore une ‘’énième
hécatombe’’ sur les routes.
‘’Le carnage continue sur les routes du Sénégal’’, dit Libération, qui déplore 65 morts en une semaine.
‘’Après la tragédie de Sikilo (42 morts), 22 personnes sont décédées hier à hauteur de Ngeune Sarr dans un accident
impliquant un car de transport en commun et un camion’’, écrit Libération, relevant que ‘’presque toutes les victimes,
qui revenaient d’une cérémonie, sont des parents habitant dans la localité de Deungoul (…)’’.
‘’La série noire sur nos routes et la liste des victimes s’allongent. Une semaine après la tragédie de Sikilo dans le
département de Kaffrine, avec son lot de 42 morts, voilà que le ville de Ngeune Sarr entre tristement dans l’histoire
par un meurtrier accident routier ayant enregistré un lourd bilan d’une vingtaine de morts et d’une quarantaine de
blessés’’, écrit EnQuête qui affiche à la Une : ‘’Les routes de l’enfer’’.
Selon Le Témoin, ‘’l’hécatombe continue’’. ‘’La spirale macabre se poursuit’’, titre Les Echos, relevant que 47
personnes étaient dans le car alors que la carte grise n’en autorise que 32.
‘’Le sort s’acharne sur le Sénégal’’, affiche à la Une L’Info. ‘’De Sikilo à Sakal, une semaine de sang’’, selon Le
Quotidien, notant que les autorités insistent sur l’application des mesures sur la sécurité routière.
Le ministre des Transports, Mansour Faye, ‘’’va-t-il survivre à ce nouvel accident à hauteur de Sakal ayant fait 22
morts ?’’, s’interroge le quotidien Bës Bi.
‘’Il a survécu, en tout cas, à d’autres situations pour le moins rocambolesques et intenables. C’est le cas de la gestion
de l’acquisition du riz en plein covid et, récemment du rapport de la Cour des comptes qui réclame des poursuites
judiciaires contre son Dage. Il n’est peut-être pas le responsable direct de l’accident meurtrier de Sikilo et ses 42
morts finalement. Mais le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement est un cas qui
ne laisse pas indifférent. La comparaison a été faite avec Abdoulaye Diouf Sarr d’ailleurs qui a perdu en mai 2022
son poste après la mort des 11 bébés au service de néonatalogie de l’hôpital de Tivaouane’’, écrit le journal.
OID/AKS