Dakar, 22 déc (APS) – La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGE SA)
entend se poser comme un ‘’levier stratégique de l’Etat pour une gestion beaucoup plus
vertueuse des déchets au Sénégal’’, a affirmé jeudi son directeur général, Mass Thiam.
‘’La SONAGED SA se positionne réellement comme le levier stratégique de l’Etat pour aller vers une gestion
beaucoup plus vertueuse des déchets au Sénégal, tout en faisant profiter notre pays de toutes les retombées
possibles en termes de création d’emplois et faire mieux que ce qu’a fait l’UCG’’, a-t-il dit.
Mass Thiam intervenait lors de la cérémonie de lancement des activités de la SONAGED SA, qui remplace
désormais l’Unité de coordination des déchets solides (UCG).
A travers le programme ‘’Sénégal zéro déchet’’, dit-il, le président de la République, Macky Sall, a prévu de mettre en
place une série d’infrastructures en relation avec le secteur privé et les collectivités territoriales, pour amener les
acteurs vers une gestion vertueuse des déchets.
‘’L’objectif de cette société est réellement de nous projeter dans l’économie circulaire. Ce qu’on sait faire au Sénégal,
c’est de prendre les déchets à gauche et de les déposer à droite’’, a-t-il dit.
Cette entreprise aura aussi pour but ‘’d’embrasser l’ensemble des déchets’’, car, selon lui, ‘’il y a une forte
convergence des déchets solides, liquides, industriels et hospitaliers’’.
Etaient présents à cette rencontre le président du Conseil d’administration de la nouvelle société, Talla Cissé, ainsi
que l’ensemble des administrateurs qui représentent les différents départements ministériels ayant une responsabilité
dans la gestion des déchets au Sénégal.
La loi n°06/2022 portant création de la Société nationale de gestion intégrée des déchets a été adoptée en mai
dernier par l’Assemblée nationale.
Selon le gouvernement, le capital initial de la SONAGED est détenu à 100% par l’Etat du Sénégal. En termes de
retombées socio-économiques, les activités de la SONAGED devraient entrainer la création de plus 17 000 emplois
au bout de cinq ans et le traitement de 2,5 millions de tonnes de déchets par an.
La prise en charge du fonctionnement de la société et des charges liées entre autres aux prestataires de collecte
(concessionnaires) et aux fournisseurs dans les 557 collectivités territoriales concernées devrait nécessiter quelques
200 milliards de francs CFA.
AT/ASG/MD