Lundi, les avocats agissant au nom de l’ancien président américain Donald Trump ont demandé à un juge fédéral de rejeter une série de poursuites intentées par des législateurs démocrates et deux policiers alléguant qu’il avait incité à l’assaut meurtrier contre le Capitole américain le 6 janvier 2021.
Les trois poursuites intentées par des représentants démocrates américains, dont Eric Swalwell et Jerry Nadler, ainsi que par deux officiers de la police du Capitole qui ont combattu des émeutiers, affirment que Trump est responsable des blessures subies par la police et les législateurs.
Les législateurs démocrates ont invoqué une loi de 1871 adoptée pour combattre le suprématiste blanc Ku Klux Klan qui interdit l’intimidation politique. Les poursuites accusent la pire attaque contre le Capitole américain depuis la guerre de 1812 d’être une conséquence directe des actions de Trump, y compris un discours enflammé qu’il a prononcé peu de temps avant que des milliers de ses partisans ne prennent d’assaut le bâtiment pour tenter de renverser l’élection du président Joe Biden. Le juge Mehta remet en question les actions de Trump Lors de l’audience, le juge Amit Mehta a noté à plusieurs reprises que le 6 janvier en question, Trump avait exhorté la foule rassemblée à marcher sur le Capitole, mais qu’il n’a ensuite pas pris la parole – pendant deux heures – pour demander que ces mêmes personnes s’arrêtent la violence qui était bien en vue.