Au Mali, la démocratie est confrontée à une épreuve majeure alors que la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta consolide son pouvoir. Lors d’une conférence nationale tenue fin avril 2025, des délégués ont recommandé de nommer Goïta président pour un mandat renouvelable de cinq ans et de dissoudre tous les partis politiques, ainsi que le statut de chef de l’opposition .
Cette proposition a suscité une vive réaction de la part des partis politiques maliens. Dans une déclaration unanime, ils ont exprimé leur inquiétude face à la tentative de suppression du pluralisme politique et ont appelé à une mobilisation générale pour défendre la démocratie et les libertés fondamentales .
Jeffrey Hawkins, ancien ambassadeur des États-Unis en Afrique de l’Ouest, a averti que si les partis politiques ne s’organisent pas pour résister à ces mesures, ils risquent de “participer à leur propre enterrement” .
La situation actuelle souligne la nécessité pour les acteurs politiques maliens de s’unir et de s’engager activement pour préserver les acquis démocratiques du pays.